Donc, même si l’enfant prépare sa première communion au sein d’un groupe de catéchèse ou dans le cadre scolaire, le rôle des parents est loin d’être inexistant : il est important qu’ils restent attentifs à cette formation, qu’ils y participent à leur place (en aidant l’enfant à vivre à la maison ce qui est enseigné au catéchisme) et la complètent si besoin est.
Cependant, il est bon que les parents ne soient pas seuls à le préparer, ne serait-ce que pour lui permettre d’entendre « un autre son de cloche », une autre manière de présenter les choses. Une grand-mère, une marraine, une autre mère de famille en qui l’enfant a confiance peuvent jouer ce rôle. Et surtout un prêtre qui n’aura peut-être pas la disponibilité nécessaire pour rencontrer l’enfant longuement et fréquemment, mais qui complétera la formation reçue par ailleurs et qui surtout donnera à l’enfant de recevoir le pardon de Dieu, par le sacrement de réconciliation.
Partout, prêtres et catéchistes sont soucieux d’associer les parents à la démarche de leur enfant en soulignant combien ce dernier a besoin d’eux pour que la première communion ne reste pas sans lendemain.